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La perception chez l’enfant autiste

Pendant la grossesse, l’embryon puis le fœtus évoluent sous l’effet de l’expressivité des gènes qui dépendent du milieu physiologique. Celui-ci  est le lieu de propagation des signaux acoustiques (la langue et les bruits du corps) et des signaux électromagnétiques. Les tissus. Les tissus des modes perceptifs (peau, oreille, nez, bouche, yeux) sont modelés dès le début de l’embryogenèse pour percevoir ensemble et de manière cohérente, les signaux électromagnétqiues et acoustiques jouent un rôle prépondérant. A la naissance le bébé perçoit de manière intelligente ses parents et les personnes qui l’entourent.

L’enfant autiste a une défaillance de l’expressivité génétique qui entrave la concordance du système perceptif.

Lorsque nous communiquons, notre système perceptif s’exerce à deux niveaux, un niveau proximal et un niveau distal. Le système perceptif proximal gère nos perceptions dans notre environnement proche quand la perception distale assure la compréhension d’un espace plus lointain. Le système perceptif proximal crée une sensation d’être proche par le contact du regard alors que nous communiquons à une certaine distance. De même la voix reçue sur l’ensemble du corps  participe à la sensation de rencontre. Le système perceptif proximal sollicite la sensualité et l’émotion. Par contre la perception distale fonctionne de manière consciente très liée à la pensée.

L’enfant autiste n’a pas pu mettre en place le système perceptif proximal, l’absence de contact de regard en est le signe. Il n’est pas capable de se sentir proche et de vivre une relation qui fait appel à un traitement de la perception à proximité. D’autant moins, que par l’absence du système perceptif proximal, il a une sensation de mouvements perpétuels en lui. Il ne peut jamais se poser. Il est impossible de rencontrer quelqu’un qui  est toujours en mouvement. Cette situation explique pourquoi il a besoin de créer du mouvement autour de lui pour se calmer. Ces mouvements incessants qui l’enrobent, sont dû au fait qu’habituellement  la construction du système perceptif proximal provoque une unité du corps par l’alliance -ou comodalité – des cinq sens. Dès le début de l’embryogenèse, il y a un mouvement d’unification des tissus au niveau de la cellule par les signaux acoustiques et électromagnétiques, cette action garantit ensuite l’unification du corps.

Un système perceptif normal nous rend unifié, posé et rend la réalité perçue compréhensible. L’information perçue est intégrée dans un système unique, elle est déjà traitée selon les fréquences de la langue.

Exemple : un enfant sorti de l’autisme me disait qu’il ne parvenait pas à faire la différence entre les boutons de son pyjama et les pommes de terre dans son assiette. Il ne les percevait qu’avec la vue en  distal, les autres sens qui habituellement s’exercent en même temps, comme le toucher,  ne venaient pas apporter un complément d’information.

Pour l’enfant autiste, les modes  perceptifs s’exercent soit seuls soit à plusieurs mais pas aux  fréquences qui peuvent être traitées par l’intelligence.

Exemple : le bruit d’un avion volant au loin qui persécute l’enfant autiste, n’est même pas retenu par notre système perceptif proximal. Par contre si nous avons une attention particulière notre perception distale s’exerce et en comparaison de notre système proximal, situe ce bruit au loin. L’enfant autiste, lui, est  pénétré par ce son et l’absence de sens le persécute.

L’enfant autiste sans le système perceptif proximal est persécuté pour se protéger il utilise comme mécanismes de défense, l’agrippement et la stéréotypie. Dans l’agrippement, l’enfant capte un état statique dans l’instant. Dans la stéréotypie, le mouvement de l’événement perçu est contrôlé mais il n’est pas intégrable par le corps.

La sortie de l’enfermement de l’enfant autiste passe par transformation de son système perceptif.

Comment stimuler le toucher, l’odorat, le goût chez l’enfant autiste ?

Pour aider l’enfant autiste, il ne faut pas hésiter à faire des expériences pour stimuler les modes perceptifs et plus particulièrement le goût, l’odorat et le toucher qui sont défaillants chez l’enfant autiste.

Il faut que l’enfant soit proche de l’adulte soit à côté soit en face. En face est préférable – ou à 90° – si l’enfant est capable d’un début de contact de regard.

L’adulte doit être détendu, les pieds bien ancrés dans le sol, un bon alignement du corps. La situation doit être confortable. La construction de ces sens passe par une vibration globale du corps qui est défaillante chez l’enfant autiste. Dans un premier temps, l’enfant capte celle de l’adulte.

A chacun ensuite d’inventer des expériences qui stimulent les cinq sens, elles doivent être simples. Il est inutile de varier beaucoup les expériences puisque l’important est la qualité de la relation avec l’adulte. Une variation très riche existe chez l’adulte et c’est celle-ci qui structure l’enfant. Il est important que l’adulte vive agréablement les expériences et fasse partager ses émotions et ses sensations.

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Hypothèses des origines de l’autisme

Toutes les pathologies de troubles graves de la personnalité sont aussi des troubles graves de la communication. Ils prennent naissance in utero, tel l’autisme. Le caractère même d’une incapacité de communication signifie que la pathologie s’est construite chez l’embryon en rapport avec son environnement. La circulation de l’information chez l’embryon est portée par des signaux acoustiques et électromagnétiques qui  dépendent des gènes et du milieu physiologique. Dans un cas pathologique, les signaux chez l’embryon ne sont pas aptes à communiquer de l’information pour permettre un développement normal.

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SPIRÉ-IS : Modélisation de la Communication infraverbale et verbale

SPIRÉ-IS[1] est une modélisation de la communication, dans ses deux composantes verbale et infraverbale. Considérant la communication à l’origine de la constitution de l’être, SPIRÉ-IS est un modèle ontologique, dont l’objectif est d’améliorer la prise en charge des enfants qui ont des pathologies graves de la personnalité (autisme, psychose et dysharmonie). La transmission de cette clinique est confrontée à une double difficulté liée à l’étude de l’infraverbal. L’une technique, car l’invisible et l’inaudible sont difficiles à détecter et à mesurer. L’autre vient de l’utilisation de la pensée comme outil d’étude puisque l’infraverbal se situe en deçà de la représentation. SPIRÉ-IS propose une approche par les sciences physiques en considérant la personne comme un système d’information, organisée par des signaux électromagnétiques et acoustiques. Cette démarche, qui peut paraître théorique, est nourrie par des hypothèses qui s’appuient sur la clinique des troubles de la communication et l’analyse statistique de la communication de bébés avec leur mère.

SPIRÉ-IS en conceptualisant la vie in utero et ses prolongements après la naissance, s’efforce de modéliser les fonctionnements chez la personne en deçà de la pensée, au travers de la communication infraverbale.

SPIRÉ-IS fait en particulier l’hypothèse d’une conjonction entre le cellulaire et l’être, ce qui constitue un prolongement entre l’articulation vie psychique et vie physiologique. Ce lien place SPIRÉ-IS dans une modélisation épigénétique, où le génome n’est pas le moteur déterministe du développement, mais où la morphologie et l’environnement sont, au même titre, des acteurs de l’évolution. Grâce à l’analyse des signaux qui se propagent dans la personne et à l’extérieur de celle-ci, SPIRÉ-IS n’intègre pas seulement des contraintes épigénétiques du milieu proche, mais veut aussi tenir compte d’influences liées au fonctionnement global de la personne.


[1] Le nom est construit à partir du verbe latin, aspiro, qui signifie : avoir un souffle favorable, favoriser. Faire un effort vers, aspirer à. Inspirer. Puis y est ajouté une modification poétique. 

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La communication, dont il s’agit ici, assure la circulation de l’information non seulement vers l’extérieur de la personne mais aussi à l’intérieur. Ce réseau d’information est constitué de signaux électromagnétiques et acoustiques qui se propagent depuis la cellule à l’ensemble de la personne puis dans l’espace de communication. La communication étudiée comme une composante de la personne, met en lumière une meilleure compréhension de l’infra verbal et de ses propriétés.

L’ambition du modèle est de représenter une continuité de développement dans le temps, depuis l’embryogenèse jusqu’à l’émergence de la parole. De même, les fonctionnements sont présentés dans une globalité de l’espace, formé de la personne et de sa communication.

Pour comprendre l’infraverbal qui se forme in utero, la modélisation de la propagation des signaux tient compte de l’espace très particulier qu’est le ventre maternel et du devenir  de ces signaux après la naissance en association avec ceux qui se propagent dans l’air. Le traitement des signaux dépend du milieu de propagation. In utéro, les signaux sont traités en gravitation relationnelle par analogie avec la relativité générale ; après la naissance ils sont traités dans l’espace euclidien selon un repère orthonormé et immobile.

Les signaux sont classés en quatre niveaux de traitement de l’information :

  • Traitement de niveau un : il crée l’intelligence organisatrice centrale et donne le sentiment d’exister et la capacité de communiquer. Les signaux sont identiques dans l’espace et dans le temps.
  • Traitement de niveau deux : il concerne les organes et les fonctions corporelles, il opère surtout avant la naissance.
  • Traitement niveau trois : il est destiné essentiellement aux signaux de la langue, il structure l’évolution juste après la naissance.
  • Traitement niveau quatre : il s’applique aux signaux visibles et audibles et il est proche de celui de la pensée.

En même temps que le bébé construit sa communication infraverbale qui n’est rien d’autre que le réseau des signaux, il met en place quatre sous-systèmes d’information : le corps, le système perceptif, le code émotionnel et la langue. Lorsque ces quatre sous-systèmes de signaux structurels, arrivent à maturité, l’enfant accède à la parole.

Cette évolution, qui a lieu in utéro et après la naissance jusqu’à l’émergence de la parole, s’organise essentiellement durant la communication du bébé avec l’adulte. Elle est appelée accordage proximal. La tétée est un bon exemple pour comprendre comment le bébé se construit durant cette période juste après la naissance.

Après ce temps fort de transformation où le bébé se structure, les processus d’intégration d’informations prennent de l’importance et donnent des fonctions qui permettent à l’enfant de se représenter lui-même et le monde qui l’entoure.

La communication, par sa double composante, infraverbal et verbal, est capable en même temps de rejoindre l’autre en belle intelligence tout en transmettant une subtilité émotive unique. L’information qu’elle gère, est à la fois d’une normalité partageable et d’une spécificité inatteignable.  Elle a aussi la fonction fondamentale d’organiser la personne dans son évolution au cours de la vie, en maintenant une cohérence qui définit son identité.

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